L’oi(e) universelle de la gravitation
(À lire à haute voix)
Qui l’eût cru (ou cuite) : l’Oie propulse déjà son dixième numéro. Satellite lunaire et piriforme, derrière dandinant peu propice aux déambulations cosmiques régulières, le volatile débonnaire a réussi sa mise en orbite.
Derechef, notre Jeu de l’Oie, plus proche des dés que du dodo et disons donc plus hasardeux qu’en voie d’extinction dodeline encore son long cou farci de bonnes feuilles en direction de découvertes drolatiques et (d)étonnantes.
Dans cette dixième édition, ce bon palmipède ventru ne se laisse pas damer le pion et s’est désigné dixième muse pour cacarder d’art… mais pas du haut de l’Olympe ! Notre duveteuse déesse, elle, descend de la montagne (à cheval). Plus tard, notre docte dindon décide de prendre le large pour un détour par des îles. Désillusion sans doute, l’Oie casse les codes des rochers paradisiaques et développe son diagnostic de l’insularité.
Ciel ! Nul Eden n’est terrestre !
Mais la délicieuse damoiselle ne se dédit pas, elle croque la pomme (de Newton), donne un doux coup d’aile et décolle.
C’est d’un espace cosmopolite que ma mère l’Oye nous conte comment les Hommes entre eux gravitent.
Léonore Folgueral
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8,00 €Prix
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